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Fils d'un maître menuisier, Jean-Jacques Lequeu naît à Rouen le 14 septembre 1757. Il travaille dans cette ville dès 1775 avec l'architecte Le Brument (il reçoit deux prix de l'Académie Royale de Rouen en 1776 et 1778), puis à Paris en 1779 au bureau des bâtiments de l'église Sainte-Geneviève (futur Panthéon) sous la direction du neveu de Soufflot, Soufflot le Romain.
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A une date inconnue, mais probablement dans sa prime jeunesse, il accompagne en Italie le comte de Bouville, que son parrain lui a fait rencontré. Inactif en 1789, au moment de la Révolution qui ruine ses espoirs, il reprend son travail de dessinateur pour la fête de la Fédération en 1791. Il entre au bureau du Cadastre en 1793, sous la direction du baron de Prony, puis ensuite à l'Ecole Polytechnique. En 1802, il est employé au ministère de l'Intérieur, au bureau des bâtiments civils.
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Carte d'une parcelle de terre par Lequeu (1773) |
Recto |
Retraité en 1813, il sombre dans la misère et la solitude. C'est sans doute pour lui venir en aide que le baron de Prony lui rédige un cerficat de "bons et loyaux services" cette année-là. Il est intéressant de noter que figure sur ce certificat une note historique concernant Soufflot le Romain, l'architecte du Panthéon. |
Verso |
En retour, Lequeu proposera d'ériger un monument dans la maison de campagne de Prony, à Asnières (Lequeu orthographie ce nom en "Anières"). En Juillet 1825, il donne l'ensemble de ses dessins et manuscrits à la Bibliothèque Royale. Il meurt à une date inconnue, probablement peu de temps après. |