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Avocat, député en 1887, il
fut ministre de l'Instruction Publique et des Finances. En
tant que rapporteur de la commission du budget de la Chambre
des Députés, il plaida pour la
rénovation du cadastre napoléonien et pour
l'instauration d'un véritable cadastre juridique
: En janvier 1912, il devient président du Conseil avec le portefeuille des Affaires étrangères. Il adopta vis-à-vis de l'Allemagne une politique de fermeté, qui s'accompagnait d'un resserrement de l'alliance avec la Grande-Bretagne et avec la Russie. Il accéda à la présidence de la République en janvier 1913. Il ne cessa de prôner l'«Union sacrée » durant le premier conflit mondial ; mais il se trouva relégué dans l'ombre, à partir de 1917, par Clemenceau, qu'il avait dû appeler à la direction du gouvernement. Il quitta l'Élysée en 1920 et redevint président du Conseil en 1922. Partisan du paiement intégral des réparations par l'Allemagne, il fit occuper la Ruhr en janvier 1923 pour s'assurer un «gage productif ». L'opposition de la Grande-Bretagne et les difficultés financières firent échouer cette politique, et Poincaré dut se retirer en 1924, à la suite du succès du Cartel des gauches aux élections. Revenu au pouvoir lors de la crise monétaire de 1926, il présida un gouvernement d'«union nationale », qui parvint à stabiliser le franc (loi du 25 juin 1928 ). Il constitua un nouveau cabinet en novembre 1928, mais démissionna l'année suivante. |
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